Le sommeil seul impose le silence à la noirceur
Un asile sans réconfort
Je fixe le noir, la nuit qui expire
Déjà je sens la présence, le désenchantement qui m’envahit
Sur moi l’animal veille,
Le jour a la couleur de la cendre
Mon reflet dans le café noir
Je suis à l’ouvrage
Appliqué à nourrir mon cafard
Ce n’est pas du noir que je broie
Le souffle est la matière à réduire
Travailleur acharné
Aliéné par un geste mental